On parle notamment de comorbidités. Il s’agit d’autres troubles ou difficultés qui peuvent s’associer au TSA. Le professionnel de santé, dans le cadre de son dépistage puis de son diagnostic, va devoir évaluer la présence d’un trouble sur l’autre, lequel est le plus présent, et celui ou ceux qui lui sont associés.
Il y a également certaines difficultés sociales ou autres qui découlent fréquemment d’un TSA avec HPI.
Dans les pages suivantes nous vous détaillons certaines de ces possibles comorbidités ainsi que certaines des difficultés sociales qui peuvent aussi être présentes à un moment de la vie de ces profils.
Comme pour les signes de TSA et de HPI, les possibles difficultés associées au TSA avec HPI ne sont pas présentes chez tous le monde, ni avec la même intensité, et peuvent évoluer dans le temps, dans un sens ou l’autre.
Dans les pages suivantes nous n’abordons pas tout en détail. Certaines personnes avec un TSA présentent aussi des troubles DYS-, des difficultés dans les fonctions exécutives, une dépression, un trouble oppositionnel avec provocation, un syndrome d’évitement pathologique, etc.
Sur le plan physique on rencontre régulièrement chez les autistes des troubles gastriques, parfois des crises d’épilepsie, une énurésie et/ou encoprésie, un SED Syndrome d’Ehler Danlos, des CNEP crises d’épilepsie non pathogènes. Parlez-en avec votre médecin.
Cette page n’est pas là pour vous effrayer, les enfants autistes ne cumulent pas toutes ces difficultés. Et ces comorbidités, si elles sont présentes chez votre enfants, bénéficient d’une prise en charge adaptée par une équipe pluridisciplinaire.
Il s’agit ici d’informer, pour permettre aux familles et professionnels d’avancer et limiter les errances diagnostiques avec les souffrances qu’elles engendrent.